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A paraitre début 2017, couverture provisoire... elle peut changer.

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Un extrait du livre?

La mémoire, c’est quoi ?
Quel singulier singulier ! Le pluriel nous irait mieux. La mémoire ou les mémoires ? Je perds la mémoire ou la capacité à mémoriser des choses nouvelles ?
La faculté d’acquisitions nouvelles, le trait capital de la mémoire, est le résultat de la complexité croissante du système nerveux au cours de l’évolution. Les amibes apprennent moins que nous.
Certes quelques comportements fondamentaux sont présents dès la naissance, ce que traditionnellement on appelle l’inné. C’est une sorte de mémoire fixée depuis l’aube des temps, destiné à assumer la survie de l’espèce. Ainsi, sans l’avoir appris, nous cherchons à téter dès la naissance. Est-ce de la mémoire au sens strict ?
Apprendre est un processus autrement plus complexe. On a besoin du cerveau des profondeurs et de celui de la surface.
Le cerveau « des profondeurs », caché au plus profond du crâne, le lobe limbique, déjà présent chez les mammifères inférieurs, participe aux apprentissages, la fixation des souvenirs et comme il est aussi le lieu de la gestion émotionnelle on comprend que le souvenir d’une chose vécue soit très indicé par l’émotion à laquelle il est (ou pas) associé. Si vous me faites une vacherie, je ne vous oublierais pas. Si je vous croise dans la rue, visage neutre perdu au milieu de milliers d’autres, peu de chance que je me souvienne de vous.
Les neurones « de la surface », le cortex cérébral, et leur réseau de milliards de connexions, sont les supports du stockage et du traitement des souvenirs (on les malaxe pour en faire un souvenir un peu différent du réel).
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