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On vit une époque lamentable, la rumeur tient lieu de vérité apocryphe, la vie privée des people's s'affiche comme s'il s'agissait d'un spectacle nuage de fumée destiné à faire réver pour oublier le images[7]quotidien si difficile pour des millions de nos concytoyens. Cette dérive a trouvé un terreau favorable dans le domaine de la santé personnelle qui devrait pourtant être le domaine le plus sacré car il touche à la partie la plus intime de soi, l'intégrité du corps. Rappelons que tout le monde en France a le droit de consulter le dossier médical de tout le monde...30 ans après son décés. Et ceci s'applique aux personnalités. Rappelons aussi que 30 ans après le décès, l'hôpital peut détruire les dossiers. Si on a une personnalité en charge des affaires, dont le dossier psychiatrique laisse penser qu'il ne peut plus assurer ses fonctions il est du devoir des instances de le soumettre à la Nation. Dans tous les autres cas, c'est du journalisme de caniveau qui draine le lectorat de masse, avide de jeux du cirque médiatique, qui abaisse son métier en rapportant des faits du domaine de l'intimité.

Quand le médecin de Mitterand fait de l'argent en contant sa prostate c'est honteux. Quand le médecin de Pompidou se tait alors que les corticoides dont il est inondé ont des effets secondaires et qu'il ne démissionne pas c'est discutable mais il respecte l'homme. Quand Chiracchirac[1] fait un AVC qualifié de problème ophtalmo par les brillants présentateurs des chaines publiques (et leurs "experts" à la Bachelotte) c'est minable. Imaginons que je trahisse le secret des maladies de toutes les personnalités connues que je soigne à Cannes, ville refuge pour people vieillissants, je serais la honte de la profession...mais dans le minable landernau parisianniste du triangle des Bermudes NAP (Neuilly Auteuil Passy) tout est permis...sauf si on risque l'ire des puissants (Mitterand hébergeant à nos frais Mazzarine et sa mère).

clystere-seringue-lavement-miniature[1]Alors à quand les révélations sur les frasques et maladies des collègues journalistes? Quelque soit nos opinions politique, le respect du secret sur la santé de chacun reste du domaine sacré.

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