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Article paru dans le journal "le parisien" du 3/2/2010 (accessible via internet)

Au niveau neurologique, le rire est le fruit d’une réaction en chaîne dans plusieurs zones de notre cerveau. « Il se déclenche au niveau du tronc cérébral », explique le neurologue Jean-Pierre Polydor. Mais avant, l’information potentiellement drôle est transmise par les neurones à différentes zones qui évaluent le degré de drôlerie de la situation et jaugent si le fait de glousser est, ou non, convenable.


Premier filtre, le lobe frontal, « notre grand inhibiteur, pour le rire, le sexe ou la nourriture », explique le spécialiste.
Il peut empêcher le rire ou… le permettre. Autre filtre : notre lobe temporal, siège de notre mémoire et de nos références. « Face à une situation, je compare avec ce que j’ai en stock, et si je trouve la chose décalée, je ris », explique le docteur Polydor. L’information passe enfin par l’amygdale, « le grand gestionnaire de nos émotions ». Alors le tronc cérébral « appuie sur le bouton rire et déclenche une série d’actes moteurs : étirements de la bouche, respiration haletante, dilatation lacrymale… »
Enfin, le fou rire sollicite une autre partie du cerveau. « Comme pour le bâillement, le rire contagieux active le système des neurones miroirs : on rit parce que l’autre rit. »
 

Le parisien, 3/2/2010 Helene Bry

Tag(s) : #Les Associations de la neurologie
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