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Fibromyalgie et spasmophilie sont des concepts "fourre-tout" que le corps médical utilise pour donner un cadre aux patients... car les patients, veulent, que dis-je, exigent un diagnostic: "qu'on donne un nom a ce que j'ai !"
Si personne ne sait...soit les docteurs sont nuls, soit c'est peut être grave et il faut continuer, s'engager dans un tourbillon d'examens (aussi inutiles que couteux).

Loin de nous de nier que les crises de spasmophilie existent! Même les médecins en sont parfois atteints. mais nous savons que ce n'est pas grave, nous savons les traiter, nous ne savons pas guérir de la maladie, nous ne savons pas prévenir la récidive, nous avons observé qu'elles survenaient à des moments où on est en précarité psychique et en état de grande fatigue physique. Et le psychique et le physique ne sont pas dans des caissons séparés et étanches: ils communiquent. Chacun sait que si nous avons la pêche nous sommes plus rarement malade...

Loin de nous de nier que des douleurs vagabondes peuvent toucher le corps mais de là à leur donner le cadre d'une "maladie", la célèbre "fibromyalgie", il y a exagération! Les patients, rassurés car leur souffrance a un nom ne se rendent pas compte qu'il s'agit d'un concept creux. Le risque est qu'ils sont alors psychologiquement enfermés dans leur statut de malade d'une maladie qu'on ne sait pas guérir! Est-ce mieux sur le plan psychologique?

Pour se moquer, certains médecins ont créé le SDLM ou syndrome du lundi matin: manque d'élan, fatigue, dépression, nervosité parfois accompagné de nausée, vertiges, etc. Et voila une nouvelle maladie sur le marché de la crédulité...

Plaidons pour la simplicité, on est épuisé physiquement, psychiquement en état de crainte, et le corps exprime, probablement par des voies neuro-végétatives, cette souffrance de l'âme.
Que ce signe nous soit le drapeau rouge indiquant qu'il faut changer quelque chose en nous et ne nous réfugions pas sous des appelations d'origine incontrolées pour valider l'idée que c'est une maladie d'un systême (neuro ou endocrine ou autre) et que c'est donc au docteur de la traiter. Alors qu'en réalité c'est nous qui avons, en nous-même, la solution si nous avons le courage de nous confronter à la vérité, celle de nos faiblesses, de notre incapacité à vivre mieux, de notre difficulté à être surs de nous, de notre physique, de notre prise sur le monde, de notre humanité en fait. Cette brisure entre l'image que nous voudrions montrer et ce dont nous sommes en réalité capable est peut être la source de ces troubles. En nous assumant, avec nos faiblesses et nos cotés lumineux nous arriverons peut être à maitriser ces crises de spasmophilie, ces douleurs errantes de la soit-disant fibromyalgie (mine d'or pour ceux qui en vivent par leurs livres fumeux et leurs traitements farfelus).
Courage, nous sommes de beaux êtres humains et rien de ce qui humain ne nous est étrange ni étranger.
Ecouter n'est pas avoir la solution, ne pas dire ce n'est pas cacher c'est parfois seulement ne pas savoir, la médecine n'est pas le nouveau Dieu qui saurait tout et pourrait tout, elle peut beaucoup, elle ne peut pas tout.

Tag(s) : #migraine
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