Pour paraphraser Clemenceau, ces critères, depuis longtemps "nouveaux et plein d'avenir" le resteront encore longtemps...
Atrophie de l'hippocampe qui progresse sur un an à l'IRM
Taux anormal de certains biomarqueurs (rapport protéine tau/A-beta42) dans le liquide cérébrorachidien (LCR) prélevé par ponction lombaire
Métabolisme/perfusion réduits dans les régions temporale et pariétale du cerveau, par neuroimagerie fonctionnelle (PET/SPECT)
Marquage des protéines tau par scintigraphie spécifique
Ces critères n'arrivent pas à s'imposer malgré des années d'études car leur crédibilité est sans cesse remise en doute sur des critiques qui parraissent objectives. Elles restent un cheval de bataille pour certains universitaires qui semblent vouloir à tout prix en faire des clés diagnostiques aussi claires que le diagnostic de tumeur par une radio ou d'une infection urinaire par une analyse d'urines...mais la situation est-elle si simpliste pour tout ce qui touche le cerveau?
Le diagnostic reste modestement celui de l'histoire d'installation des signes (chronologie) et des tests que fait tout bon neurologue dans son cabinet, le plus souvent sans même avoir besoin du recours des "centres experts".