Le fameux hippocampe est la partie du cerveau où la maladie d'Alzheimer commence, c'est lui la première victime!
Les radiologues spécialisés cherchent donc à montrer qu'il diminue de volume aux premiers stades de la maladie!
Pourtant cette diminution est aussi présente dans la dépression, l'épilepsie (certaines), etc...
Et il faut attendre un an pour voir si le volume de l'ippocampe diminue...ce qui laisse le temps aux signes de se compléter assez pour qu'on ne soit
plus dans le cadre d'une maladie débutante, d'une détection.
Mais, pourquoi pas? On peut accepter que si on a un doute sur un début de maladie ET que l'IRM (selon des coupes spéciales connues des neurologues,
pas l'IRM "standard") montre une nette atrophie de l'hippocampe, on puisse commencer tôt, un traitement spécifique (pas les faux médicaments "vasodilatateurs" type Ginko biloba) instauré par le
neurologue, et sous la surveillance du Médecin généraliste.
D'autres critères existent aussi: par ponction lombaire on analyse le liquide céphalo-rachidien et on trouve, selon certains, des anomalies qui
orientent (peut être) vers Alzheimer...curieusement les patients pour qui on a un doute sont moins enthousistes pour se faire pratiquer une ponction lombaire, même s'ils sont angoissés par le
doute sur le diagnostic. Quand on leur en parle, ils vont tout de suite beaucoup mieux, relativisent leurs "pertes de mémoire"...Faut-il en conclure que proposer la ponction lombaire est déja un
acte de traitement, puisqu'ils vont mieux (selon eux) immédiatement!
En toutes choses, sachons raison garder: les arguments radiologiques plaidant en faveur d'une relation entre volume hippocampique et Alzheimer sont
faibles et seront peut etre jugé très naïfs dans quelques années...Pour le moment seuls l'historique d'apparition des troubles et les test pratiqués par les neurologues, auxquels le généraliste
vous adresse, sont la clé du diagnostic.