Hermès, le foulard, la valise (le sac) et le dieu

Lors du serment d’Hippocrate nous jurons par Hermès de respecter un certain nombre de règles. Hermès est le dieu des médecins, mais également des marchands et des voleurs…en fait de tout ce qui est sur les routes. Hermès est donc une marque de bagages mais aussi de foulards pour se protéger de la poussière de la route. C’est un dieu créatif. On lui attribue l’invention de la boxe et de la lyre. Pour s’évader de la grotte où il était confiné quand il était bébé il se fit copain avec une tortue…qu’il tua ! Il la vida et de sa carapace et de ses tripes et il en fit la première lyre, lyre avec laquelle il joua une berceuse pour endormir sa nourrisse et s’enfuir ! Il offrit cette lyre à Apollon pour se faire pardonner de lui avoir volé son troupeau de bœufs… pour le remercier ce dieu solaire lui donne sa houlette d’or, une canne bien droite ; au cours de ses voyages il croise deux serpents qui se battent, symbole du chaos, Hermès les sépare au moyen de son bâton, ils s’enroulent autour et la houlette du gardien de vache devient le caducée, symbole de l’équilibre par conciliation des contraires ! C’est la baguette magique, le bâton du guérisseur. Les serpents sont le symbole du bien et du mal qui s’équilibrent autour d’une substance primordiale…nous le savons tous, un médicament est bénéfique ou pourvoyeur d’effets secondaires néfastes.