un anti-hypertenseur contre la SEP

Attaquées par des cellules  qui normalement défendent le corps contre les infections, les lymphocytes, les gaines de myéline du systême nerveux central (dans le crane et le rachis, pas la myèline des nerfs périphérique, comme le sciatique par exemple) sont altérées, ce qui perturbe la circulation de l’information depuis le "central" vers la périphérie pour les ordres vers les nerfs moteurs (ou l'inverse pour les nerfs sensitifs)

  

Les lymphocytes croient reconnaitre un ennemi dans certaines parties des sontituants de la myéline et, de temps à autre, font un raid (ce qu'on appelle une poussée et pas une crise! m*) pour les détruire, seulement dans certaines zones (au hasard) : les plaques. Les plaques, lésions caractéristiques de la SEP, ont été décrites en 1868 par Charcot.

La maladie se manifeste donc par des poussées inflammatoires qui entraînent une démyélinisation.

L’équipe du professeur Steinman, faculté de médecine de Stanford (Californie) a publié le 17 août 2010 une nouvelle étude pour guérir les souris.

Les chercheurs ont provoqué chez ces animaux des lésions cérébrales « similaires à celles de la sclérose en plaques » (en sachant que ce n’est pas une SEP). Une partie des souris a été traitée avec du lisinopril commercialisé en France sous le nom de Zestril. Les animaux traités avec le lisinopril n'ont pas développé les symptômes de la maladie. Les souris déjà paralysées ont rapidement vu une régression de leur paralysie.

Les indications du ZESTRIL sont :

- Hypertension artérielle :

- Insuffisance cardiaque :

- Infarctus du myocarde en phase aiguë :

Traitement à court terme (6 semaines), chez les patients stables, dès les 24 premières heures.

- Complications rénales du diabète : atteinte rénale chez l'hypertendu diabétique de type II avec une néphropathie débutante.

Depuis lors on n’a pas vu émerger le Zestril comme traitement des paraplégies de la SEP, les études auraient vite montré son résultat car c’est un médicament courant…ce qui nous prouve bien qu’il faut prendre avec modération et esprit critique tous ces résultats « spectaculaires », publiés par des sommités si possible américaines qui promettent sans réaliser.