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La tractographie et la conf pour tous qui redonne des neurones
D’Arsonval : « grâce à la science, la possibilité d'hier sera la banalité de demain ». Il a imaginé en 1881 la Stimulation Magnétique Transcrânienne qui consiste à envoyer une impulsion magnétique sur le cortex cérébral à travers le crâne de façon indolore au moyen d'une bobine. La variation rapide du flux magnétique induit un champ électrique qui modifie l'activité des neurones situés dans le champ magnétique qui se propage en s’atténuant avec la distance.
La stimulation magnétique transcrânienne « répétitive » (rTMS) envoie une série d'impulsions pendant un intervalle de temps donné de façon à modifier durablement l'activité de la région visée selon l'intensité de la stimulation, la fréquence des impulsions, le nombre de trains de stimulation et leur durée.... Ainsi une stimulation rTMS du cortex moteur primaire, à une fréquence inférieure à 1 Hz inhibe les neurones visés, alors que la même stimulation à une fréquence supérieure à 5 Hz, a un effet excitateur.
Utilisant directement l’électricité, plus simple, la stimulation transcrânienne à courant direct (tDCS) est une autre technique de stimulation: deux électrodes, une anode (excitatrice) et une cathode (inhibitrice). La tDCS applique un courant électrique de un à deux milliampères dix à trente minutes.
Des chercheurs italiens ont amélioré la mémoire de souris par stimulation transcrânienne à courant direct (tDCS).
La tractographie permet d'étudier in vivo les grands faisceaux anatomiques du cerveau. Si on la couplait aux précédentes on aurait peut-être une idée de ce qu’on fait dans le cerveau sans se limiter à des tests cliniques.