La médecine des derniers rois de France est raillée par Molière dans ses pièces, Médecin malgré lui, Le malade imaginaire…le dieu moqueur le fait mourir en scène !
De fait, trois grandes méthodes règnent : « Clysterium donare, postea saignare, ensuita purgare ». (Utiliser le clystère, puis saigner et enfin purger)…les médicaments sont pitoyables, les médecins d’arrogants et prétentieux notables infatués de leurs titres universitaires. La purge trouve un adepte : Jean de La Fontaine. Ainsi, dans sa fable sur les courses d’animaux il écrit :
« Rien ne sert de courir : il faut partir à point.
Le lièvre et la tortue en sont un témoignage.
Gageons, dit celle-ci, que vous n'atteindrez point
Sitôt que moi ce but. Sitôt ! Etes-vous sage ?
Repartit l'animal léger : Ma commère, il vous faut purger
Avec quatre grains d'ellébore. »
Ah ! l’éllébore…